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Le chat confirme sa présence dans les cliniques vétérinaires

Si le taux de médicalisation du chien reste encore très supérieur à celui du chat, l’augmentation du nombre de félins au plan national et donc, par répercussion, dans les clientèles vétérinaires, amène à considérer le chat comme un patient de choix. 

Une population féline qui ne cesse de croître

La dernière enquête de la Facco* sur la population d’animaux de compagnie en France le confirme : la population féline ne cesse de croître et atteignait, en 2018, 14,2 millions d’individus avec en moyenne 1,63 chat par foyer possesseur. 
La population féline a progressé de 30 % en 10 ans et la France est le deuxième pays d’Europe derrière la Russie en nombre de chats.
Plus globalement, le marché félin est en croissance de 5 % par an et s’établit à 1,9 milliard d’euros contre 1,7 milliard pour le chien.

Une médicalisation à améliorer

Seuls 58,8 % des chats ont vu un vétérinaire ces douze derniers mois contre 84,7 % des chiens**. Les propriétaires de chats revendiquent 1,1 visite par an pour leur animal et un 
Si les chats représentent 65 % de la population canine/féline, ils constituent seulement 54 % de la patientèle vétérinaire, assurent 51 % des consultations et 31 % du chiffre d’affaires des vétérinaires.
Le potentiel de croissance imputable au patient félin est pourtant important : 75 % des vétérinaires revendiquent une activité féline en hausse contre 19 % pour l’activité canine et 89 % d’entre eux considèrent le chat prioritaire par son potentiel de croissance.
La vaccination reste la porte d’entrée de la population féline dans les cliniques vétérinaires puisqu’elle motive 68,2 % des visites vétérinaires alors que seul un quart des propriétaires consulte car leur chat est malade.
La stérilisation fait également figure de passage obligé (pratiquée chez 90 % des chats versus 50 % des chiens) et constitue un point central pour ancrer les habitudes de médicalisation.
Dans les autres domaines de prévention et soins, le chat reste à la traîne : 58 % d’individus vaccinés versus 84 % chez le chien, 39 % de propriétaires adeptes de bilan de santé annuelle versus 63 % chez le chien, 9 % reçoivent des soins dentaires versus 25 % chez le chien...
Les vétérinaires ont pris la mesure de ce nouveau marché et s’attachent à le développer en créant notamment des groupes spécialisés, à l’instar du Groupe de réflexion et d’intérêt félin (Grif), et même en ouvrant des cliniques « spécial chats ».

* Facco : Fédération des fabricants d’aliments pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers. 
** Les chiffres cités sont issus des enquêtes Facco/PAFF TNS Sofres 2016, Facco/Kantar TNS 2016, Bio’sat avril 2018, Royal Canin 2017, Ipsos/SantéVet sur Les Français et leurs animaux de compagnie, 2019.