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Le chat : un prédateur de la faune sauvage

Selon la FACCO (Fédération des Fabricants d’Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers), la France compte plus de 14 millions de chats domestiques. Cette population, en constante augmentation, a un impact significatif sur la faune sauvage. Les petits mammifères, les oiseaux et autres reptiles, en subissent les conséquences...

Chat domestique et biodiversité

Crée par la SFEPM (Société française pour l’étude et la protection des mammifères), le programme « Chat domestique et biodiversité » a pour but de réunir des informations sur le régime alimentaire du chat domestique en métropole. En revanche, elle n’a en aucun cas pour objectif de diaboliser l’espèce. Selon les premiers résultats de l’enquête, les proies des chats englobent plus de 200 espèces d’animaux, réunies dans 11 classes différentes. 68% des proies rapportées par les chats sont des mammifères. Cela inclut entre autres les lapins, les campagnols ainsi que les musaraignes. Arrivent ensuite les oiseaux, suivis par les reptiles.

 

Comment atténuer les instincts de prédation du chat

Selon Nathalie de Lacoste, administratrice à la Société française pour l’étude et la protection des mammifères, le programme « Chat domestique et biodiversité » cherche à « faire prendre conscience aux personnes de leurs responsabilités vis-à-vis de la biodiversité et de sensibiliser les propriétaires à prendre soin de leur animal, le stimuler pour limiter ses instincts de chasse et à lui fournir une alimentation de qualité, autant de solutions simples et efficaces, publications scientifiques à l’appui ».

Afin de lutter contre les instincts de prédation du chat, « la stérilisation reste une solution incontournable pour limiter les populations de chats en liberté. Si aucune solution ne supprimera totalement la prédation, l'addition d'actions peut toutefois contribuer à réduire le nombre de victimes. »